Le LIST, l'UNESCO et le MINISTÈRE de la CULTURE
|
Dans le courant de l'année 2009, de
nombreux contacts ont eu lieu entre le LIST et la Direction du Centre
du Patrimoine Mondial à l'UNESCO au sujet de Lascaux, et plus
particulièrement de la création du "nouveau conseil scientifique" dans
laquelle le LIST s'était largement impliqué. Dans la ligne de ces contacts, le LIST a adressé à l'UNESCO, en janvier 2011, une note résumant le point de vue du LIST sur la situation et la gestion de la grotte de Lascaux. Cette note a été transmise par l'UNESCO, via l'Ambassadrice de France auprès de cet organisme, au Ministère de la Culture. Celui-ci en la personne de son Directeur Général des Patrimoines, Monsieur Philippe Bélaval, a répondu sur certains des points de la note du LIST par une lettre qui nous a été transmise en avril 2011 par l'UNESCO. Cette lettre a elle-même fait l'objet d'une réponse de la part du LIST en date du 5 mai 2011. Il nous a semblé utile de porter cet échange à la connaissance du public dans la mesure où il reflète l'étendue de l'incompréhension qui règne encore aux plus hauts échelons de l'Administration sur la gestion de la grotte. On pourra donc trouver ci-dessous copies de la note du LIST à l'UNESCO, de la réponse de M. Bélaval, et de la réaction du LIST à cette réponse. Note de M. Goldberg à l'UNESCO - 10 janvier 2011 Cher Monsieur Sorosh, Suite aux échanges que nous avions eus courant 2009 lors de la préparation du nouveau Conseil Scientifique de Lascaux, et dans le cadre de la mission d'information du public que le LIST (Lascaux International Scientific Thinktank) s'est donnée, je me permets de reprendre contact avec vous pour vous donner le point de vue du LIST sur l'évolution de la grotte de Lascaux. Après les difficiles négociations que nous avions menées avec le ministère de la culture, le nouveau ministre, Frédéric Mitterand a il y a un peu plus d'un an nommé le nouveau Conseil Scientifique International de Lascaux et son Président, le Professeur Yves Coppens. Le LIST s'est félicité du progrès qu'a représenté ce nouveau Conseil par rapport à celui qui avait eu à gérer la seconde crise de Lascaux jusqu'au mois de Mai 2009. Il présente en effet plusieurs des caractéristiques que nous avions souhaitées: - il est constitué en majorité de spécialistes des sciences "dures" - plusieurs de ses membres sont administrativement et historiquement indépendants de l'administration. - sa mission de conseil est mieux définie; en particulier, il est distinct du comité chargé de l'application de ses propositions. - il est placé sous la présidence d'une personnalité qui, bien que n'étant pas spécialiste de science "dure", a une excellente réputation en tant qu'organisateur et que communicateur. Cependant, au vu de la composition du nouveau conseil, le LIST a regretté que: - plusieurs disciplines essentielles n'y soient pas représentées. C'est par exemple le cas de la mycologie (ce sont pourtant bien des champignons qui risquent de causer des dégradations aux peintures) ou de la climatologie souterraine (le déséquilibre climatique est pourtant reconnu comme cause principale des désordres qu'a connus la grotte). - le conseil soit trop dépendant du passé et de l'administration. Certains de ses membres faisaient partie du précédent conseil, ce qui risquait d'introduire trop de préjugés et de conservatisme dans l'analyse de la situation. Par ailleurs, il nous semblait que la présence aux réunions du conseil, en tant qu'"observateur", du précédent conservateur - responsable de la gestion de la grotte pendant toute la période de la crise - risquait d'entraver la libre expression au cours des séances et de fausser les débats. Le LIST a cependant choisi de rester en retrait et de laisser au nouveau conseil le temps de s'organiser et de faire ses preuves. Après bientôt un an d'existence du nouveau conseil, le temps du bilan est arrivé. Du point de vue du LIST: AU PASSIF: - le Conseil ne s'est réuni que trois fois en un an. Ce rythme nous semble totalement insuffisant en l'absence d'une organisation permettant à ses membres de travailler en dehors des réunions. - la transparence promise par Mme Albanel puis par M. Mitterand reste une promesse non suivie d'effet. Aucune information scientifique n'a filtré officiellement sur les travaux du Conseil. Ni l'ordre du jour, ni la teneur des débats, ni leurs conclusions. Aucun compte rendu n'est publié, contrairement à ce qu'avait annoncé la ministre. Les seules informations sont celles fournies au grand public par le Président lors de conférences de presse, et qui ne donnent qu'un jugement imprécis, qualitatif, sans argumentation scientifique, sur la prétendue "bonne santé" de la grotte. - à titre d'exemple de "non transparence", un membre du conseil a récemment affirmé publiquement que le champignon responsable des taches noires était désormais identifié. Interrogé par le LIST sur la nature de ce champignon, ce scientifique a refusé de donner la moindre information sur le champignon et sur ce qui a été fait pour l'identifier. - aucune stratégie et aucune méthode ne semblent avoir jusqu'ici été définies pour orienter les travaux du Conseil. - des mesures qui, de toute évidence, nous semblent devoir être prises d'urgence ne sont toujours pas décidées. Il s'agit en particulier: - de la réparation des glissières permettant d'isoler en période froide la partie ornée de la grotte de la salle des machines - du remplacement, ou de la modification, de la machine de conditionnement d'air installée en 2000-2001 pour retrouver un mode d'assistance climatique similaire à celui existant entre 1965 et 2000. - de la redéfinition des points de consigne pour le contrôle du climat. - c'est trop souvent le Groupe Maître d'Ouvrage, comité théoriquement chargé de la mise en œuvre des propositions du Conseil, qui a dans la pratique pris l'initiative de proposer des projets au Conseil Scientifique. - le poids du passé influence exagérément les réflexions du Conseil. A titre d'exemple, les résultats obtenus par le "simulateur Lascaux" continuent à servir de justification aux mesures prises au cours des années passées, à servir de base de discussion pour comprendre les effets du climat extérieur sur celui de la grotte, et à envisager (au niveau du Groupe Maîtrise d'Ouvrage) la mise en place de points froids à l'intérieur de la partie ornée de la grotte. Or le LIST a, dans son rapport "post symposium" et sur son site internet, sérieusement remis en question le Simulateur Lascaux et les conclusions qui en sont tirées. - le Conseil Scientifique n'a pas à notre connaissance émis à ce jour d'avis critique sur les programmes de recherche largement financés par le ministère. A L'ACTIF: - le Conseil semble s'ouvrir à des collaborations extérieures. Deux membres du LIST, excellents spécialistes de Lascaux (PM Guyon et P Vidal) ont été invités à présenter leur point de vue et faire part de leur expérience lors de la dernière rézunion du Conseil. C'est, nous l'espérons, une première ouverture vers des collaborations avec des experts extérieurs, en particulier le LIST. - le Conseil semble examiner de manière beaucoup plus sérieuse et critique que par le passé les demandes de subvention assiociées à des projets de recherche concernant la grotte. - les chercheurs responsables du Simulateur Lascaux ont admis une partie des erreurs commises dans la conception de leur modèle. C'est un premier pas vers la prise en compte des critiques que nous avions émises et, nous l'espérons, vers une prise de conscience par le Conseil Scientifique de la confiance limitée que l'on doit, pour l'instant, accorder aux "conclusions" du Simulateur. - il semble que le Conseil ait commencé à s'organiser en sous-comités pour faciliter le travail de ses membres et leur permettre un travail plus efficace en dehors des réunions plénières du Conseil. EN CONCLUSION Le LIST, à la lumière du peu d'informations qui ont filtré sur l'état de la grotte et sur les travaux du Conseil, se réjouit du peu de progression des champignons au cours de l'année écoulée. Il note cependant que le terme de "stabilisation" utilisé pour décrire l'état de l'invasion fongique n'est pas approprié car de nouvelles taches continuent d'apparaître, d'autres d'augmenter. Le LIST s'inquiète pour l'avenir car, en l'absence d'identification précise des causes de la crise et de compréhension des raisons pour laquelle l'invasion microbienne s'est spontanément ralentie, la grotte reste vulnérable à une reprise de l'invasion sans que des protocoles préventifs ou curatifs aient été définis. Le Président Coppens a, au cours d'une interview télévisée en Octobre, exprimé la même inquiétude. Le LIST regrette la lenteur avec laquelle le nouveau Conseil s'est mis en place et organisé, déplore la présence de "la vieille garde" aux réunions du conseil, s'inquiète du manque de communication quant aux travaux du Conseil, et suggère un renforcement du Conseil en experts en mycologie, en biofilms et en climatologie souterraine. Le LIST exprime néanmoins un optimisme relatif pour l'avenir au vu de la récente ouverture du conseil vers des expertises extérieures, de la prise en compte des réserves émises sur le Simulateur Lascaux, et de la création récente de sous-comités spécialisés. Je voudrais enfin attirer votre attention sur le site du LIST ( http://louxorsarl.free.fr/LIST ) sur lequel se trouvent en particulier le rapport établi par le LIST en Juillet 2009, plusieurs contributions de membres du LIST visant à donner un éclairage complet sur les circonstances de la dernière crise, une note sur l'origine des vermiculations, une analyse critique du Simulateur Lascaux, et à la rubrique "Dernières nouvelles" trois brèves informations sur: - la soi-disant identification du champignon responsable des taches noires - la nécessité de réparer les glissières du mur de la Salle des Taureaux - la remise en cause d'une hypothèse de base du Simulateur Lascaux Je me tiens bien évidemment à votre entière disposition pour toute information complémentaire qui pourrait vous sembler utile. Je vous prie d'accepter, cher Monsieur, mes meilleures salutations et vous adresse mes vœux les plus cordiaux pour une nouvelle année de paix, de santé et de succès. Michel Goldberg Porte-parole du LIST _______________________________________________ Réponse de M. Philippe Bélaval - 28 Février 2011 Son excellence Madame Rama YADE
Ancien ministre Ambassadrice, Déléguée permanente de la France auprès de l'UNESCO Maison de l'UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15 Madame le Ministre,
Vous avez bien voulu nous transmettre le courrier de Francesco Bandarin, directeur du Centre du patrimoine mondial accompagné de la note que lui a adressée Monsieur Goldberg, Président du LIST (Lascaux international scientific thinktank) le 10 janvier derrnier et je vous en remercie. Si l'essentiel des remarques formulées par Monsieur Goldberg trouve une réponse dans le rapport sur l'état de la grotte au 31 janvier 2011 que nous vous avons récemment remis, je souhaite néanmoins revenir sur certains points. S'agissant du Simulateur Lascaux, les erreurs auxquelles M. Goldberg fait référence correspondent en fait à une démarche normale de tout scientifique qui établit des hypothèses, les teste et le cas échéant, les remet en cause pour en faire de nouvelles. Le Conseil scientifique a validé le principe du Simulateur comme calculateur ayant vocation à devenir de plus en plus performant. Développé afin de mettre en évidence un certain nombre de phénomènes, ce modèle nécessite d'être complété au fur et à mesure des nouveaux besoins qui apparaissent. Il ne doit pas être considéré comme un modèle figé, non évolutif. La grotte étant un milieu d'une extrême complexité, toute intervention technique doit être précédée d'une série d'analyses et d'observations. Ces réflexionx menées au sein du Conseil scientifique et du groupe maîtrise d'ouvrage ont vocation à permettre à l'administration d'entreprendre les travaux de manière la plus optimale possible. Le remplassement des glissières du mur du sas 2 est actuellement à l'étude afin de définir les modalités pratiques mais aussi d'évaluer la pertinence d'une telle intervention et ce de manière scientifique (ces glissières permettent-elles de créer une zône tampon pertinente d'un point de vue climatique ?). Contrairement à ce que suggérait Monsieur Guyon devant le Conseil scientifique, le 6 décembre dernier, nous ne pouvons envisager, même de manière provisoire, d'installer du contreplaqué pour en permettre la fermeture. A ce jour, le Simulateur a donné des résultats qui seront analysés lors d'une prochaine séance du Conseil scientifique, étant entendu que la période d'intervention la plus favorable d'un ponit de vue de la climatologie de la grotte, se situe à l'automne. Conformément au souhait de l'administration, le professeur Coppens a prévu d'inviter Monsieur Goldberg à venir s'exprimer lors de la prochaine séance du Conseil scientifique (17-18 mars). Les membres du Conseil pourront ainsi directement répondre aux questions posées par Monsieur Goldberg, comme cela a été le cas pour Messieurs Guyon et Vidal, entendus le 6 décembre derrnier. Je vous prie d'agréer, Madame le Ministre, l'assurance de ma haute considération. Le Directeur Général des patrimoines Philippe BÉLAVAL ____________________________________________________________________________________ Commentaires de M. Goldberg sur la lettre de M. Bélaval Paris, le 5 mai 2011 Madame Petya Totcharova Chef, Unité Europe et Amérique du Nord Centre du patrimoine mondial UNESCO 7, Place de Fontenoy 75352 Paris 07 SP Madame, Je vous remercie pour votre message du 11 avril dernier portant à ma connaissance la lettre du 28 février 2011 que Monsieur Philippe BÉLAVAL, Directeur Général des patrimoines, a adressée à Son Excellence Madame Rama YADE, Déléguée Permanente de la France auprès de l’UNESCO, relative à certaines des remarques dont j’avais fait part à l’UNESCO. Après avoir consulté mes collègues du LIST, j’ai l’honneur de vous faire part des réactions de notre groupe de scientifiques aux réponses de M. Bélaval. N’ayant pas eu entre les mains le rapport sur l’état de la grotte présenté par le Ministère, il nous est impossible de commenter les réponses que ce dernier apporte à mes remarques. Mais il est certain que celles apportées par M. Bélaval relativement aux points qu’il aborde dans sa lettre (le simulateur Lascaux et les relations entre le LIST et le Conseil Scientifique) n’ont pas suffi à convaincre le LIST. Au sujet du simulateur de Lascaux, le Ministère indique que cet outil en est encore au stade du développement. Le LIST partage ce point de vue. En effet, plusieurs des hypothèses servant de base au simulateur ne sont que des approximations peu crédibles (voir l’analyse critique sur notre site internet http://louxorsarl.free.fr/LIST/Docuscientif.html ). Il n’est donc pas surprenant qu’une conclusion erronée – l’arrêt des courants de convection dans la grotte prétendument dû à l’évolution des conditions climatiques extérieures – tirée des résultats du simulateur ait pu conduire l’Administration à qualifier d’”obsolète” le système de régulation climatique installé dans les années 60. Cette conclusion est totalement démentie par les faits puisque la convection s’est spontanément rétablie dans la grotte en 2008-2009. Plus important encore nous semble le fait que la mise au point d’un simulateur de climat, aussi parfait soit-il, ne peut pas être considérée comme une fin en soi. En effet, à quoi peut servir de simuler ou même de prédire le climat de la grotte si l’on ne sait pas quelles sont les conditions climatiques favorables à son équilibre biologique et chimique ? Les progrès dans la mise au point du simulateur ne doivent pas masquer le fait que, à notre connaissance, aucun progrès n’a été réalisé par le Groupe Maître d’Ouvrage (GMO) ou par les Conseils Scientifiques successifs dans la définition des conditions climatiques à maintenir. Ce n’est pas le simulateur qui peut les définir. Ce n’est pas le simulateur qui peut permettre de choisir les “points de consigne” (température, degré d’humidité, concentration en gaz carbonique, …) qu’il faut imposer au système de régulation climatique. Le seul modèle climatique dont on dispose à ce jour est celui établi par Paul-Marie Guyon dans les années 60. Il a fait ses preuves en permettant une gestion efficace de la grotte pendant trente cinq ans jusqu’à son démantèlement. Rien, et certainement pas le simulateur, ne permet de croire que ce modèle est devenu “obsolète”. Point n’est besoin du simulateur pour revenir à un système d’assistance climatique modernisé fonctionnant sur le principe de la “machine Guyon”. Pas plus qu’il n’est besoin d’un simulateur complexe et coûteux pour savoir qu’il faut fermer la porte pour éviter les courants d’air ! C’est pourtant la réponse du simulateur à cette question que, selon Monsieur Bélaval, l’Administration attend pour décider ou non de la réparation des glissières. En ce qui concerne les relations entre le LIST et le Conseil Scientifique, j’ai le plaisir de vous confirmer une évolution qui me semble positive. Après P.M. Guyon et P. Vidal, tous deux membres du LIST, j’ai moi-même été invité le 17 mars à une séance du Conseil Scientifique pour y exposer l’historique du LIST, les objectifs qu’il s’est fixés, et son point de vue sur la situation de la grotte. Le compte rendu de cette intervention peut être consulté sur notre site internet (http://louxorsarl.free.fr/LIST/MGauCS.html ). L’accueil réservé par le Professeur Coppens a été chaleureux et la séance conduite de manière constructive. M. Coppens a exprimé en séance, et répété dans un mail qu’il m’a adressé peu après, son attachement à voir se nouer une collaboration active entre le Conseil Scientifique et le LIST, ce que le LIST souhaite également. Dans cet esprit, j’ai réitéré notre demande, formulée à de nombreuses reprises à divers niveaux de l’Administration et auprès du Conseil Scientifique, d’avoir accès aux relevés des paramètres climatiques de la grotte (température, humidité, gaz carbonique) pour les années 1998 à 2008. M. Coppens a promis de faire son possible pour “…. donner accès à toutes les données à tout collègue scientifique demandeur (les enregistrements des paramètres climatiques par exemple)”. Ces données sont, pensons-nous, placées sous la responsabilité du Ministère qui les a collectées Leur communication au Conseil Scientifique et au LIST représenterait un pas considérable vers la transparence annoncée par le Ministère et vers une collaboration réelle entre l’Administration, le Conseil Scientifique et le LIST. Malheureusement, et malgré la bonne volonté affichée par le Président du Conseil Scientifique, ces paramètres - essentiels à la compréhension des liens entre évolution du climat de la grotte et épisodes de croissance des champignons - ne sont à ce jour toujours pas disponibles. Pas plus que n’ont été rendus publics, malgré notre demande au Conseil Scientifique, les travaux relatifs à l’identification annoncée publiquement dès Décembre 2010 du champignon responsable des taches noires. La transparence voulue par le Ministère, et l’ouverture souhaitée par le Président du Conseil Scientifique, semblent donc se heurter à des résistances dont il serait souhaitable d’identifier l’origine et qui restent à surmonter. Il nous semble que le souhait de transparence et d’ouverture vers la communauté scientifique internationale formulé par l’UNESCO rejoint nos préoccupations et demeure un point à clarifier avec l’Etat membre responsable de la grotte. Je me tiens à votre entière disposition et à celle de Son Excellence Madame Rama YADE pour commenter, si besoin est, les autres points évoqués dans ma note du 10 janvier dernier et que M. Bélaval n’aborde pas dans sa lettre. Je vous prie d’accepter, Madame, mes sincères et dévouées salutations. Michel Goldberg c.c. S.E. Mme Rama YADE M. Yves Coppens, Président du Conseil Scientifique de Lascaux |
Historique La charte du LIST Les membres du LIST Documentation scientifique Questions en suspens Contactez nous Retour à la page d'accueil |